Devant l’obstination de la direction qui n’a rien voulu entendre, et qui trouve que passer à des contrats de 6 mois en lieu et place des contrats annuels actuels ne consiste pas en une dégradation des conditions de travail – quelle ironie quand on pense que la direction de l’IFJ est constituée en grande partie de fonctionnaires de l’Etat avec sécurité de l’emploi -, les membres du SEI de l’Institut Français de Tokyo ont fait grève aujourd’hui 27 février 2016. C’était une première depuis 25 ans à l’Institut de Tokyo.
SEI
Entrée en dispute à l’Institut Français du Japon
Le Syndicat des Employés de l’Institut (SEI) de l’Institut Français du Japon à Tokyo, branche de Tozen, a adressé à la direction de l’Institut Français du Japon (IFJ), un avertissement d’entrée en dispute officielle, qui prendra effet le 26 février 2016 au soir, si la direction ne revient pas sur ses projets de précarisation générale des conditions de travail. La dispute officielle au Japon est l’étape légale nécessaire pour pouvoir conduire des actions syndicales telles que manifestations, tractages et grèves.