~Avis de licenciement adressé au personnel de la cafétéria qui préparait les repas des élèves depuis des décennies…
En décembre 2022, deux membres de la branche UPL du syndicat Tozen, qui préparaient depuis longtemps les repas pour de nombreux élèves à la cafétéria du Lycée Français International de Tokyo (LFIT), ont soudainement perdu leur emploi l’année dernière.
Les deux membres du syndicat, M. A, chef cuisinier, et M. B, employé de cantine, ont reçu un avis de licenciement daté du 30 novembre 2022 de la part de LFIT, et ont été licenciés à la fin du mois de décembre de la même année. En mai de la même année, LFIT a convoqué son personnel et lui a annoncé que la cantine serait fermée en juillet à la suite de l’externalisation complète des activités de la cantine, et a émis une “recommandation de départ à la retraite” à l’intention de l’ensemble du personnel de la cantine.
Ni la procédure ni le contenu de la recommandation n’étaient entièrement satisfaisants, et M. A et M. B ont refusé la recommandation de démission. Ils ont été constamment encouragés à démissionner, mais ils ont courageusement refusé. En septembre de la même année, ils ont reçu l’ordre de “rester à la maison” et ont finalement été licenciés à la fin du mois de décembre.
L’école avait précédemment expliqué au personnel que la cantine de la nouvelle école annexe serait externalisée, mais on leur a bien sûr dit que l’école principale continuerait à fonctionner comme avant. Ils ne se doutaient pas que l’école retirerait l’échelle à la dernière minute et mettrait fin à l’emploi d’un personnel qui avait travaillé assidûment pour l’école pendant plus de 20 ans, et ils ont subi un grand choc psychologique. On leur a ensuite recommandé avec insistance de démissionner, en les menaçant de ne plus être payés à partir du mois d’août, ce qui leur a causé des problèmes physiques. M. A et M. B ont tous deux des enfants en bas âge et doivent subvenir aux besoins de leur famille.
Le syndicat ne peut permettre à l’école de les licencier aussi brutalement. Nous nous battrons contre l’école, qui a traité le licenciement des travailleurs avec tant de légèreté, sans suivre les procédures appropriées et sans fournir d’explication détaillée, et qui a simplement externalisé le travail afin de se débarrasser de ses responsabilités en matière d’emploi à moindre coût, jusqu’à ce qu’elle retrouve l’emploi.
Le 12 mai, M. A et M. B ont intenté une action en justice contre l’école devant le tribunal de district de Tokyo, demandant la confirmation de leur statut. Nous vous demandons de nous soutenir fermement.